Grand silence depuis mon billet du ?… Oui, du 5 octobre ! ! ! Le temps passe très (trop) vite.
D’aucuns s’inquiètent de ne pas avoir de mes nouvelles. Pourtant, vous connaissez le proverbe, « pas de nouvelles, bonnes nouvelles » et, dans mon cas, il s’applique pleinement !
Hélène Albert-Dufrois |
Petite parenthèse : mon oncologue s’appelle Albert Dufrois. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque sur la feuille du protocole de soins je découvris son prénom :
Hélène ! Je compris lorsque je pénétrais dans son bureau, c’était bien une femme, jeune et plutôt joli, ce qui n’est pas pire qu’un vieux birbe. L’explication
est qu’elle a un nom composé qui s’écrit « Albert-Dufrois ». Fin de la parenthèse.
Le 7 octobre, début du traitement.
Pendant un mois, je dois prendre un comprimé de Bicalutamide par jour pendant 1 mois, si possible à la même heure, puis arrêt définitif.
Bicalutamide : Le bicalutamide 50 mg est un antiandrogène non stéroïdien, spécifique des récepteurs androgéniques, dépourvu de toute autre activité endocrinienne.
Il induit une régression du cancer de la prostate en bloquant l'activité des androgènes au niveau de leurs récepteurs....
Au 15ème jour de la prise de ce médicament, je dois recevoir une première injection sous-cutanée de Décapeptyl LP 11.25, l’autre aura lieu 3 mois plus tard soit le 21 janvier.
Décapeptyl : Ce médicament contient un analogue de la GnRH, une hormone de synthèse qui agit sur les organes de la reproduction. Ses effets sont réversibles à l'arrêt du traitement.
Il est utilisé chez l'homme dans le traitement du cancer de la prostate…
Puis, à partir du 2 décembre, début des 39 séances de radiothérapie. 4 à 5 séances par semaine, à raison d’une séance par jour. Pour les trajets, je suis pris en charge par un VSL. Le trajet dure une dizaine de minutes, alors qu’en Bus il me faudrait pas loin d’une heure. J’ai exclu ma voiture personnelle pour cause de difficulté de stationnement.
Ces séances ont lieu au Centre d’Oncologie du Pays Basque, bâtiment moderne ouvert l’année dernière :
A l’intérieur, tout est clair, lumineux, Accueillant, tout est fait pour détendre les patients.
On entre dans la salle de soin.
Impressionant non ?
On a l’impression de se trouver en plein air tant l’ambiance est lumineuse.
Je m’allonge sur le dos sur la table de traitement. Le manipulateur règle les appareils selon les repérages fait lors du scanner dit de centrage (passé le 18 novembre). Puis la séance débute, on est seul dans la salle, surveillé par une caméra vidéo. La salle reste éclairée pendant la séance, évitant ainsi d’augmenter un possible sensation de stress. Le temps d’irradiation est de courte durée, de l’ordre de 10 minutes.
L’appareil tourne autour de moi sans jamais me toucher. L’irradiation est invisible et indolore. On ne ressent aucune sensation particulière.
Retour à la maison, en attente de la séance de demain.
Pour l’instant, je ne ressens aucun effet secondaire, si ce n’est une fatigue assez importante, ce qui est normal selon mon oncologue que j’ai vu lundi. Elle m’a aussi confirmé que le traitement portait normalement effet. Contrôlé samedi dernier, mon taux de PSA qui oscillait entre 5 et 7 est retombé à 0.4, un taux de 2 aurait déjà été considéré comme bon.
Voilà ce qu’on peut dire de la situation en ce jour de noël 2024…
Je vous souhaite à tous une excellente fin d’année et prenez bien soin de vous et de tous ceux qui vous sont chers...